📣 #ArtemysNormandie Actu

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Préparée avant la crise à la continuité de service, Artemys Normandie a recruté pendant le confinement

 » La continuitĂ© de service fait partie intĂ©grante de notre mĂ©tier  » au point d’anticiper un an avant la crise sanitaire  » un vrai plan  » qui a mĂȘme permis pendant le confinement de poursuivre la stratĂ©gie de recrutements, indique Ă  AEF info mi-juin 2020 Laurent Benitta, DG d’Artemys Normandie.

Cette entreprise de services numĂ©riques situĂ©e prĂšs de Rouen, qui emploie 150 personnes, a ainsi intĂ©grĂ© Ă  distance une dizaine de nouveaux salariĂ©s et prĂ©pare aujourd’hui un accord sur le tĂ©lĂ©travail. Pour la RH, Anne Ciaccia, sur un marchĂ© en tension,  » la rĂ©activitĂ© pour le recrutement est un point clĂ© « .

Deux ans avant la crise sanitaire,  » nous avons considĂ©rĂ© qu’on ne pouvait prendre le risque d’une panne majeure  » obligeant Ă  rĂ©organiser totalement le fonctionnement de l’entreprise, et il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de tendre vers  » un vrai plan de continuitĂ© « , indique Ă  AEF info Laurent Benitta, directeur gĂ©nĂ©ral d’Artemys Normandie.

Pour cette PME de 150 personnes spĂ©cialiste en services sur les SI situĂ©es Ă  Isneauville prĂšs de Rouen et qui affiche 11,5 M€ de CA en 2019, la pĂ©riode de confinement a marquĂ©  » la formalisation  » de cette orientation, et l’entreprise a rĂ©ussi Ă  poursuivre son activitĂ©, au point mĂȘme de recruter et d’intĂ©grer les nouveaux venus Ă  distance.

 » La continuitĂ© de service fait partie intĂ©grante de notre mĂ©tier « , souligne Laurent Benitta, car  » avec le support utilisateurs pour un client, il paraĂźt inconcevable qu’en cas de panne de rĂ©seau ou Ă©lectrique on ne puisse pas dĂ©livrer le service « . La pĂ©riode de confinement a contraint Artemys Normandie Ă  placer environ 20 % de son effectif en chĂŽmage partiel, avec un maintien intĂ©gral des salaires, en raison principalement de la suspension des activitĂ©s pour des personnes intervenant sur des sites industriels.

Retour progressif Ă  la normale

Dans le mĂȘme temps, l’entreprise a aussi intĂ©grĂ© dix personnes, soit parce qu’elle les avait recrutĂ©es avant la crise, soit parce que leur profil a permis de rĂ©pondre Ă  des besoins immĂ©diats.

 » La rĂ©activitĂ© sur le recrutement est un point clĂ©, on est sur un marchĂ© tendu oĂč il faut sĂ©duire les candidats « , remarque la RH, Anne Ciaccia. Artemys Normandie a ainsi recrutĂ© six personnes en pleine pĂ©riode de confinement au travers d’entretiens par la solution Teams avec le service RH, puis avec les managers et responsables de pĂŽles. Ce deuxiĂšme entretien, habituellement en prĂ©sentiel, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  distance et  » la rĂ©activitĂ© a Ă©tĂ© la mĂȘme, avec le souci du dĂ©lai le plus court possible « .

L’immersion s’est dĂ©roulĂ©e Ă  distance,  » sans vĂ©ritable modification des process « , note Anne Ciaccia. La plupart des salariĂ©s ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s par visioconfĂ©rence ou simplement par tĂ©lĂ©phone, un a dĂ©marrĂ© directement sur un site industriel et  » le client a eu en charge de l’intĂ©grer dans son environnement « . Le principe en temps normal est d’avoir la nouvelle recrue en double Ă©coute pour les rendez-vous tĂ©lĂ©phoniques, qui sont suivis d’un point avec ses collĂšgues et ses managers.  » Cela se fait gĂ©nĂ©ralement avec deux personnes dans un mĂȘme bureau, lĂ  globalement les choses ont fonctionnĂ© mĂȘme si c’est moins qualitatif « , juge Laurent Benitta.

La mise en place du plan de continuitĂ© Ă©tait au dĂ©part  » totalement dĂ©corrĂ©lĂ©e  » d’une rĂ©flexion sur le tĂ©lĂ©travail, mais  » dĂ©monstration a Ă©tĂ© faite que cela pouvait fonctionner « .  » Dans des conditions moins brutales et moins permanentes, on peut mĂȘme y trouver un avantage « , poursuit le DG d’Artemys Normandie. Un accord est aujourd’hui en prĂ©paration, une premiĂšre version Ă©tant  » quasi terminĂ©e « . Du cĂŽtĂ© de ses entreprises clientes, il paraĂźt encore trop tĂŽt pour savoir si elles s’intĂ©ressent davantage Ă  la question et si cela pourrait gĂ©nĂ©rer des projets autour des infrastructures informatiques. Pour lui,  » on ne remarque pas une rĂ©volution, mais plutĂŽt un retour progressif Ă  la normale avec peut-ĂȘtre, comme chez nous, une ouverture plus grande sur le tĂ©lĂ©travail « .

Article extrait de l’AEF info, groupe de presse professionnelle numĂ©rique et organisateur d’évĂ©nements.

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